Covid-19 : où en sont les expérimentations de vaccins ?

Dans son dernier point daté du 2 octobre, l’Organisation mondiale de la santé recense 42 « candidats vaccins » évalués dans des essais cliniques sur l’homme à travers le monde. Pfizer a annoncé vendredi 16 octobre prévoir de demander l’autorisation pour le sien lors de la 3e semaine de novembre.

Un article du journal le Monde du 15 octobre 2020.

C’est une compétition planétaire, où les enjeux financiers sont énormes. Beaucoup d’essais ont été lancés, avec plus ou moins de succès. Après des mois de recherche, où en sont les expérimentations de vaccin contre le Covid-19 ?

  • Combien de vaccins sont-ils à l’essai ?

Dans son dernier point daté du 2 octobre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense 42 « candidats vaccins » évalués dans des essais cliniques sur l’homme à travers le monde (contre 11 à la mi-juin). Dix en sont au stade le plus avancé, la phase 3, où l’efficacité du vaccin est mesurée à grande échelle, sur des dizaines de milliers de volontaires répartis sur plusieurs continents.

Parmi eux, celui de la société américaine Moderna, de l’alliance germano-américaine BioNTech/Pfizer – qui a annoncé vendredi 16 octobre prévoir de demander une autorisation pour son vaccin à la 3e semaine de novembre -, de plusieurs laboratoires chinois, un projet européen mené par l’université d’Oxford (en coopération avec la société AstraZeneca) ou encore le vaccin Spoutnik V, développé par la Russie et son institut de recherche Gamaleïa.

Les autres en sont encore à la phase 1 (qui vise avant tout à évaluer la sécurité du produit) ou à la phase 2 (où on explore déjà la question de l’efficacité). Outre les essais déjà entamés, l’OMS comptabilise 151 projets de candidat vaccin en phase préclinique d’élaboration.

  • Quelles sont les techniques utilisées ?

Il existe différentes approches, basées soit sur des catégories de vaccins éprouvées soit sur des techniques plus innovantes. Certaines équipes travaillent sur des types de vaccins classiques qui utilisent un virus « tué » : ce sont les vaccins « inactivés » (comme ceux des chinois Sinovac et Sinopharm).

Il y a également des vaccins dits « sous-unitaires », à base de protéines (des antigènes) qui déclenchent une réponse immunitaire, sans virus.

D’autres vaccins, dits « à vecteur viral », sont plus innovants : on utilise comme support un autre virus qu’on transforme et adapte pour combattre le Covid-19. C’est la technique choisie par l’université d’Oxford et les Russes, qui utilisent des adénovirus (famille de virus très courants).

Enfin, d’autres projets novateurs sont basés sur des vaccins « à ADN » ou « à ARN », des produits expérimentaux utilisant des morceaux de matériel génétique modifié. C’est le cas de ceux de Moderna et de BioNTech/Pfizer.

« Plus on a de candidats avec des techniques différentes, plus on a de chances d’aboutir à un vaccin qui marche et est bien toléré », explique Daniel Floret, vice-président de la commission technique des vaccinations de la Haute Autorité de santé (HAS) française.

La suite ici : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/15/covid-19-ou-en-sont-les-experimentations-de-vaccins_6056142_3244.html

Articles similaires

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience. Vous pouvez en savoir plus sur les cookies que nous utilisons dans Paramètres de confidentialité.
AccepterRéglages de Confidentialité

RGPD

  • Cookies

Cookies

Le site Boisanger Santé utilise des cookies pour améliorer l’expérience utilisateur du site. 

Pour en savoir plus lisez nos mentions légales.