Quand on a un cancer, quel est l’impact de l’alimentation, du poids, et de l’alcool sur la maladie ?

Un article de Bernard Srour et de Paule Latino-Martel paru dans The Conversation le 20 octobre 2020.

Veiller à adopter une alimentation équilibrée, à réduire sa consommation d’alcool, à surveiller son poids et à pratiquer une activité physique régulière sont des attitudes connues qui jouent un rôle important dans la prévention des cancers.

Mais que dit la science de l’impact de ces facteurs chez les patients atteints d’un cancer ? Quelles sont les recommandations à formuler à destination des patients et des professionnels de santé qui les prennent en charge ou les accompagnent ?

Publié en octobre 2020, le rapport que l’Institut National du Cancer (INCa) et le réseau National alimentation cancer recherche (réseau NACRe) consacrent à ce sujet apporte des réponses solidement étayées : les résultats de 243 études publiées entre 2012 et 2019 ont été examinés et analysés. Voici leurs conclusions.

La prise en charge des cancers s’améliore

On estime qu’en France, près de 3,8 millions de personnes vivent avec un cancer ou en ont guéri. Grâce aux progrès de la médecine et à l’amélioration du dépistage et de la prise en charge, la survie des patients s’est améliorée pour plusieurs cancers. Par exemple, la survie à cinq ans a progressé depuis les années 1990 pour les cancers du sein, de la prostate, du côlon-rectum, du mélanome cutané et de la plupart des hémopathies malignes.

La prise en charge en cancérologie va en effet au-delà des traitements anticancéreux : elle prend en compte l’amélioration de la qualité de vie des patients et la réduction des risques de morbidité et de mortalité. Pour cette raison, après un diagnostic de cancer, une prévention (aussi appelée prévention tertiaire) est mise en place. Sa mise en œuvre repose sur plusieurs leviers : le sevrage tabagique, la réduction de consommation d’alcool, la pratique d’activité physique, et des comportements alimentaires sains et adaptés.

Si la mauvaise alimentation, le surpoids, le manque d’activité physique ou la consommation d’alcool sont connus pour avoir un impact négatif sur le risque d’apparition d’un cancer, les conséquences de ces mêmes facteurs sur le pronostic de la maladie, la qualité de vie, les comorbidités, les récidives ou les seconds cancers ont été jusqu’ici peu étudiées.

La dernière expertise internationale sur le sujet date de 2012. Il s’agit d’une revue de la littérature scientifique publiée par l’American Cancer Society (ACS), qui avait permis de proposer des recommandations destinées aux patients atteints de cancer. Elle soulignait l’importance d’une alimentation riche en produits à base de plantes et céréales complètes, du maintien d’un poids de forme et de la pratique d’une activité physique régulière, et alertait sur la consommation de compléments alimentaires à base d’antioxydants.

La suite ici : https://theconversation.com/quand-on-a-un-cancer-quel-est-limpact-de-lalimentation-du-poids-et-de-lalcool-sur-la-maladie-148079

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