L’« indice h », ou « facteur h », en français est devenu en l’espace de quelques années une référence incontournable chez de nombreux chercheurs et gestionnaires du monde académique.
Un article de deux professeurs de l’université du Québec, Yves Gingras et Mahdi Khelfaoui, paru dans The Conversation.
La controverse médiatique entourant le professeur Didier Raoult fournit l’occasion de revenir sur l’omniprésent indice bibliométrique « h-index », inventé en 2005 par le physicien américain John Hirsch (d’où le choix de la lettre « h » pour désigner cet indice).
L’« indice h », ou « facteur h », en français est devenu en l’espace de quelques années une référence incontournable chez de nombreux chercheurs et gestionnaires du monde académique.
Il est particulièrement promu et utilisé en sciences biomédicales, domaine où la massification des publications semble avoir rendu impossible toute évaluation qualitative sérieuse des travaux des chercheurs. Cet « indicateur » est devenu le « miroir aux alouettes de l’évaluation », devant lequel les chercheurs s’admirent ou ricanent en constatant le piteux « indice h » de leurs « chers collègues », mais néanmoins rivaux.
Bien que les experts en bibliométrie aient rapidement noté le caractère douteux de cet indicateur composite, la plupart des chercheurs ne semblent pas toujours comprendre que ses propriétés sont loin d’en faire un indice valide pour évaluer sérieusement et éthiquement leur « qualité » ou leur « impact » scientifique.
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