La paralysie cérébrale est la première cause de handicap moteur chez l’enfant. Les différentes options de prévention ou de traitement antalgiques nécessitent parfois du temps, de l’organisation, un investissement matériel. Mais elles méritent d’être développées à domicile et dans tous les secteurs de la santé qui accueillent les enfants et les adultes souffrant de paralysie cérébrale.
Un article de Sylvain Brochard, Laetitia Roux et Amandine Dubois, à lire dans The Conversation.
La paralysie cérébrale est un syndrome clinique qui touche deux nouveau-nés sur 1 000 en France, ce qui en fait la première cause de handicap moteur chez l’enfant. Elle se développe à la suite d’une ou de plusieurs lésions dans le cerveau, au cours du développement et avant l’âge de 2 ans. Ces lésions peuvent résulter d’un manque d’oxygène, une naissance prématurée, une maladie infectieuse, etc. Et qui se traduisent par un ensemble de difficultés du mouvement et de la posture tout au long de la vie.
Des douleurs souvent évoquées
L’atteinte est irréversible. Elle peut se révéler minime et n’induire qu’une légère boiterie à la marche, ou plus sévère avec une atteinte des jambes et des bras rendant impossible leurs mouvements. Dans ce dernier cas, peuvent s’ajouter des difficultés à avaler, des troubles de la parole, des problèmes cognitifs. Mais les différentes formes sont souvent décrites suivant les zones du corps affectées : hémiplégie (atteinte d’un bras et d’une jambe d’un côté), diplégie (atteinte des jambes), tétraplégie (atteinte des quatre membres).
Bien que souvent ignorée ou négligée par les familles et les professionnels, la douleur constitue le trouble associé le plus souvent rapporté par ces patients et leur entourage. Plus d’un enfant sur deux se plaint de douleurs plusieurs fois par semaine, lesquelles semblent augmenter au cours de l’adolescence et en fonction du degré d’atteinte motrice. Elles ont un réel impact sur la qualité de vie et la participation à la vie quotidienne, sociale, scolaire puis professionnelle, pouvant contribuer à un « sur-handicap » et impacter le bien-être psychologique.
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